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Tuesday, November 20, 2012


Moody's abaisse la note de la France de "Aaa" à "Aa1".

L'agence de notation Moody's a abaissé lundi 19 novembre la note de crédit de la France de "Aaa" à "Aa1", estimant que les perspectives de croissance économique à long terme du pays étaient notamment affectées par une perte de compétitivité graduelle et continue, et par des rigidités à long terme de ses marchés du travail, des biens et des services.
L'agence de notation a ajouté que cette nouvelle note était assortie d'une perspective négative. Moody's a toutefois souligné que l'ampleur limitée du déclassement de la France reflétait le programme de réformes suivi par le gouvernement ainsi que les perspectives de croissance à long terme.

Dans un entretien à Reuters, le ministre des finances Pierre Moscovici a dit prendre acte de la décision de Moody's, tout en déclarant que la dette française demeurait parmi les plus liquides et les plus sûres de la zone euro.

"L'agence nous crédite d'une forte maîtrise des finances publiques et de la décision de notre pacte de compétitivité mais s'inquiète de la croissance de la zone euro et de l'insuffisance de réformes structurelles", a estimé Pierre Moscovici. "C'est une sanction pour l'absence de réformes passée et pour la gestion de ceux qui nous ont précédés, c'est aussi un encouragement à mettre en œuvre rapidement et fortement les réformes que nous avons décidées et qui vont dans la bonne direction : sérieux budgétaire, stabilisation de la zone euro, pacte de compétitivité."

Le 13 janvier, en pleine campagne présidentielle, l'agence Standard & Poor's avait, la première, abaissé d'un cran la note de la France, de Aaa à Aa+, en réaction à l'aggravation des problèmes politiques, financiers et monétaires de la zone euro. Un mois plus tard, Moody's abaissait le 13 février la perspective de la note française de stable à négative tout en restant à Aaa à l'époque. Fitch Ratings, troisième des grandes agences de notation internationales,  prévoit de se prononcer courant 2013.

"Moody's nous donne maintenant la même note que Standard and Poor's qui nous a permis de vivre avec des taux d'intérêt bas depuis déjà de très longs mois et la note reste la plus élevée après 'le triple A'" a remarqué M. Moscovici. Prié de dire si le gouvernement maintenait l'objectif de réduire le déficit public à 3 % du PIB fin 2013 après 4,5 % attendu fin 2012, il a répondu : "Absolument, le sérieux budgétaire est un gage de crédibilité auquel nous nous sommes engagés et le pacte de compétitivité devra être mis en oeuvre rapidement et fortement."

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a estimé lundi soir que la perte de la note Aaa auprès de l'agence de notation Moody's était "une mauvaise nouvelle" pour la France. "Personne ne peut se réjouir d'une telle annonce, lourde d'inquiétudes pour la France", a déclaré M. Copé dans son premier communiqué en tant que président de l'UMP.

Le Monde.fr avec Reuters.

Tuesday, November 06, 2012

Election Day


Election Day was when the world stopped for a moment. You changed whatever your daily routine was and went to your local elementary school or church or community center, and you fulfilled your civic responsibility.

You marked your choices with metal levers, not the pad of your finger, and when you gave a hard pull to open the thick curtain cloaking you, that authoritative grind was the sound of your voice being heard, recorded by solid machinery made in America.

One person, one vote, but all together. You had one day to do it.

That day was the first Tuesday after the first Monday in November, set by Congress in 1845, with all due deliberation, after sensible debate, as carefully recorded in the Congressional Record and meticulously archived by the Library of Congress.

But now, everything happens on every day of the week. You can shop on Sunday. You can, in fact, shop online seven days a week, 24 hours a day. You can shop while watching streaming video of a Hollywood release on your telephone, in your bed. You can watch college football on a Tuesday night! There’s virtually nothing we cannot make happen at any hour of any day.

So it was inevitable that Election Day would become a relic of community solidarity. This is the year it’s finally, irrefutably, finished.

Ann Gerhart, www.washingtonpost.com